Comme évoqué précédemment, les petits canadiens ne rentrent à l’école qu’à cinq ans. Ils vont alors au Kindergarten qui est l’équivalent de la troisième année de maternelle en France.
Pour pouvoir entrer à l’école, les enfants doivent avoir eu quatre ans avant le 1er mars de l’année en cours. Une pratique très répandue ici consiste à attendre une année de plus avant d’envoyer les enfants nés entre novembre et février pour qu’ils soient les plus âgés (et les meilleurs ?) de leur classe. Cela s’appelle le « redshirting ». Ce terme vient du milieu sportif et décrit la situation dans laquelle on demande à des athlètes au lycée ou à l’université d’attendre une année de plus avant de participer à un niveau compétitif.
Il y a quelques mois, nous avons donc dû décider quoi « faire » de Margaux qui est née mi-février et qui sera par conséquent une des plus jeunes (voire la plus jeune) de sa classe si elle commençait l’école en septembre prochain.
Malgré les recommandations de nos amis (anglophones) qui nous conseillaient d’attendre une année de plus pour que Margaux soit au top de son potentiel (!), nous avons décidé de l’envoyer à l’école en septembre. Pour rappel, elle rentre à la maternelle et non dans une université de l’Ivy league. De plus, après trois ans et quelques de garderie, elle semble prête et est très enthousiaste à l’idée d’aller dans la même école que Nathan !
Il y a quelques jours, nous avons donc célébré sa « graduation » à la garderie. C’est donc revêtue de la traditionnelle tenue de remise des diplômes que notre petite rebelle a été chercher le précieux sésame remis par ses éducateurs. La voilà prête pour un nouveau chapitre 🙂