Hello,
Me revoilà donc pour vous raconter ma deuxième journée à Seattle. Il raconte ma journée de jeudi, mais je n’ai pas pu le publier avant ce matin (samedi).Petit réveil tranquille, un petit coup de fil à Béné pour voir si tout va bien et déjà quelques mails du boulot, qui m’attendaient bien au chaud dans ma boîte…Après m’être occupé des choses que je pouvais régler par mail, je suis descendu prendre un café et me suis mis en route pour “Pike Place Market”, un must-see pour les touristes. J’étais passé à côté hier soir, mais il était trop tard pour voir des choses intéressantes. Donc, ce matin vers 10h, c’était beaucoup mieux et j’ai vu pas mal de choses. En gros, c’est un marché couvert où on trouve beaucoup de produits frais (fruits, légumes, viandes, fromages, poissons, fruits de mer, fleurs), des petits artisans, des artistes, des musiciens. Comme l’endroit est très touristique, il y a de nombreux magasins assez originaux aux alentours et des gens de tous genres qui gravitent un peu autour.

Ce qui m’a pas mal frappé, c’est le nombre d’étals qui proposaient des fleurs, surtout qu’à Edmonton, les tulipes et autres jonquilles ne sont pas vraiment encore à la fête… J’ai vu un nombre de tulipes aujourd’hui… Fiou fiou. Bref, un régal pour les yeux autant que pour mes narines…

Au bout du marché, plus près du bord de mer, il y avait un totem faisant référence aux Amérindiens qui peuplaient l’endroit avant l’arrivée des colons, et certains éléments de ces cultures qui ont failli sombrer dans l’oubli sont d’ailleurs exposés dès qu’on arrive dans l’aéroport (comme à Vancouver, où c’est encore plus marqué qu’à Seattle). Je ne suis pas encore très calé à ce sujet, mais la thématique est clairement là (et Vancouver est à portée de roue)


Ensuite, j’ai fait demi-tour vers le marché pour passer la deuxième couche et je suis tombé sur un sacré numéro : celui des poissonniers ! Non, ce n’est pas comme au supermarché. Ici, ils ne vendaient que des poissons volants : saumon, flétan, morue… Si, si, je vous assure, tous ces poissons volent bel et bien. La preuve en images :
Donc, vous l’aurez compris, le “commercial” envoie la marchandise choisie par les clients au “peseur-emballeur”, et ça met une bonne ambiance. Sauf que des fois… bon… Il y a des petits ratés :
Je vous rassure… dans cette deuxième vidéo, c’est une peluche qui vole…..Vous qui cherchiez peut-être une peluche originale pour le petit dernier : sentez-moi donc ça !!!
Après ça, j’ai encore vu plein de choses ; en vrac : le tout premier Starbuck’s, numero uno, la version “alpha”, toujours ouvert et toujours bondé. J’ai aussi vu une boulangerie Française comme je ne pensais jamais en trouver en Amérique du Nord : pains au chocolat, croissants, baguettes, et tout ce que vous pouvez imaginer… Ouverte par des Français il y a 25 ans et jamais changé de proprios. Pas étonnant quand on voit leur vitrine…


Ensuite, j’ai encore marché un peu et je suis entré dans une sorte d’épicerie qui ne payait pas de mine, mais qui m’a bluffé : ils avaient du Melfor !! Si si, le vrai ! Pour les incrédules, voici la photo :


Oui, c’est du vinaigre de miel, “Spécialité d’Alsace”, couleur orange; ce qui est bluffant, c’est qu’avant de lire cette ligne, vous vous demandiez ce que c’était ce truc, parce que même en France on n’en trouve pas et eux, ils en ont… La deuxième photo, c’est tout le reste des huiles et vinaigres. Par contre, ils m’ont déçu sur les fromages : même pas de petit Munster… Bon, il faut dire qu’à part celui-ci, ils avaient quand même une sélection pléthorique…
Alors après cette « petite » mise en bouche, il était l’heure de déjeuner et là, vous vous direz peut-être que ça commence à suffir avec l’Alsace parce que je suis à Seattle après tout, mais… je n’y peux rien. Vraiment !

Évidemment, j’ai mangé une tarte flambée… Je recommande d’ailleurs chaleureusement ce resto Français « Café Campagne », juste en face de Pike Place Market à quiconque se trouve dans le coin : service impeccable, très bonne sélection de plats et vins Français et prix corrects.Une fois repu, j’ai fait quelques petits magasins dans le coin et suis allé voir deux autres petites attractions du coin, Rachel The Pig – une grosse tirelire en bronze pour les passants, qui permet en moyenne d’extirper 9000 dollars chaque année des poches des Seattleites ou des visiteurs, en toutes sortes de devises…

À peine plus loin, je me suis arrêté près de « Gum Wall », le mur à chewing-gums. Celui qui a trouvé ce nom n’a pas mâché ses mots, c’est le moins qu’on puisse dire… :-p



Je ne sais pas trop comment ça a commencé, mais en tout cas, il y a du matos accroché au mur. Je me suis dit « c’est marrant, parce qu’une douzaine, ça ferait sale, mais douze mille, ça fait venir les touristes… » Oui, moi aussi… Et le plus marrant, c’était cette voiture, garée juste en bas de la montée :
Pour finir mon petit tour, je suis rentré à pied à mon hôtel, et j’ai flashé sur quelques bâtiments à l’architecture sympathique et très variée… (j’en ai mis la majorité dans la galerie).
J’ai travaillé une bonne partie de l’après-midi, avant de retrouver ce soir mon contact (arrivé plus tôt que prévu) avec qui j’assisterai à une réunion importante demain matin. Nous voulions nous préparer un peu en discutant autour d’un repas et d’une petite bière, mais nous nous sommes vus refuser l’accès à un resto parce que nous n’avions pas nos passeports (non, la carte d’identité ne suffit pas). J’ai déjà eu à faire à des Canadiens un peu tatillons, mais là c’est bien pire de ce point de vue… « Dura lex, sed lex »…
Voilà, après cette petite entrevue et l’écriture de ce post-fleuve, je vais aller me coucher pour être en forme demain et retourner là où on m’attend… Je ne sais pas encore si j’aurai le temps de poster demain, on verra… :- )