– décollage Paris 13h40 => arrivée Montréal 15h30
– décollage Montréal 16h30 => arrivée Toronto 17h45
– décollage Toronto 18h30 => arrivée Edmonton 20h35

Soit une durée totale de 8h + 1h15 + 4h = 13h15 de vol, auxquelles s’ajoutent :
4h + 1h + 45min = 5h45 de poireautage.

Bref, tout un programme !!!

Sans traîner, nous nous positionnons rapidement à notre comptoir et sommes abordés par une dame du personnel au sol d’Air Canada, qui nous apprend que tous les appareils électroniques sans exception sont interdits en cabine pour les vols domestiques au Canada… Là, c’est un peu le coup de flip, car nous avons emporté : deux ordinateurs portables, un modem, un disque dur, un scanner, un appareil photo et une clé MP3, qui devront voyager en soute, en sachant que les compagnies aériennes garantissent… rien en cas de vols ou de dommages causés à ces matériels. Nous emballons à la hâte tout ce matos dans un sac de couchage et croisons les doigts, énervés de n’avoir pas été prévenus plutôt de cette mesure.

Pour couronner le tout, après l’embarquement, nous attendons 1h dans le bus qui doit nous emmener à notre appareil, sans savoir pourquoi. Nous décollons avec 40 min de retard de Paris, et nous sommes donc pessimiste pour la suite du voyage, la journée ayant bien mal commencé.
Le vol se passe normalement, et lors de l’approche de Montréal, nous signalons à une hôtesse que nous devons poursuivre notre voyage et lui demandons comment faire pour nos correspondances. Elle nous dit qu’elle ne sait pas et qu’elle ne peut rien pour nous… Merci la disponibilité et les informations fournies ! Nous commençons à être vraiment fatigués par cette succession d’événements qui commence à sacrément compromettre notre arrivée au Canada.

Nous enchaînons avec une visite au comptoir d’Air Canada pour nous faire recaser et là, comble de l’incroyable, on nous apprend qu’il n’y a aucune restriction sur les équipements électroniques en cabine au Canada !! Nous avons du mal à croire que les salariés parisiens de la compagnie puissent être aussi mal renseignés et nous disons que cela n’est pas très rassurant, s’ils ne sont même pas fichus d’obtenir des informations fiables.
Bref, nous transvasons à nouveau notre matériel dans nos bagages en cabine et filons à l’enregistrement, le temps passe si vite en compagnie des agents gouvernementaux des douanes ou de l’immigration ! A l’enregistrement, le gentil monsieur nous demande si nous parlons anglais et dans la foulée, nous apprend que nous serons assis en classe « Executive ». Nous avons compris ensuite qu’il s’agissait de la business!!